La thérapie par l'animal - Agen (47)

Publié le par octapeh

La commune fait appel à une zoothérapeute pour des enfants handicapés.

 Les deux adjointes au maire et Maylis Prêleur ont rencontré des parents intéressés par l'initiative. photo émilie drouinaud
Les deux adjointes au maire et Maylis Prêleur ont rencontré des parents intéressés par l'initiative. photo émilie drouinaud

L'initiative n'est pas commune, d'autant qu'elle émane d'une municipalité : celle de Lafox. Proposer aux parents d'enfants souffrant d'un handicap moteur ou mental de découvrir la zoothérapie et surtout ce qu'elle peut apporter en termes de bien-être. Une initiative qui n'aurait pu voir le jour sans la présence sur la commune de Maylis Prêleur, infirmière depuis vingt-quatre ans qui a suivi une formation de thérapie par médiation animale à l'Institut français de zoothérapie et qui, actuellement, suit une autre formation axée sur l'autisme. Elle est comme ça, Maylis, curieuse et prompte à enrichir son CV et surtout son ouverture sur les autres.

Stimuler l'enfant

C'est en rencontrant le maire de Lafox, Christine Bonfanti-Dossat qu'elle a intéressé celle-ci aux vertus de la zoothérapie. Un intérêt d'autant plus pertinent que l'école de la commune accueille depuis la rentrée deux enfants handicapés en grande section de maternelle. « L'idée est de développer une relation entre l'animal, en l'occurrence un golden retriever de six mois, prénommé Gouki, et l'enfant. Une relation tout en douceur qui fasse oublier les statuts de soignant et du soigné, qui ne brusque pas l'enfant et lui ouvre un mode de communication », souligne Maylis Prêleur. L'animal va apporter une stimulation, une motivation, un certain éveil et du plaisir.

 

Ici, il ne s'agit pas de mettre sur pied des animations mais bel et bien de proposer des soins et donc une thérapie. La semaine dernière une première réunion avec les parents des deux enfants scolarisés à Lafox mais également avec d'autres parents (de la commune ou non) d'enfants handicapés a été organisée à la mairie. « Il y a eu un réel enthousiasme car beaucoup de familles se sentent isolées par rapport au handicap », ajoutent Nathalie Vincent et Catherine Pion, adjointes au maire.

Jusqu'en janvier, des séances d'observation des enfants avec les parents vont être proposées par Maylis dans des locaux prêtés par la mairie. Une mairie qui prend en charge le coût de ces séances « jusqu'à ce que les parents intéressés aient accès aux aides des organismes de santé », précisent les deux élues. « Ensuite, ceux qui le souhaitent pourront engager leur enfant dans des ateliers individuels... »

Pour tous renseignements, contacter Maylis Prêleur au 06 84.78.62.57 ou par mail à maylis.preleur@gmail.com

Publié dans News régions

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article